Blockbuster
Avengers : Infinity War est la claque, ou le snap, attendu et bien plus encore. Le nouveau volet des aventures de nos super-héros préférés, Captain America, Hulk, Iron Man, Spiderman et autres, est un modèle du genre qui captive de la première à la dernière seconde de ce film qui dure plus de 3 heures pour notre plus grand plaisir. En plus de proposer un casting incroyable, avec une multitude de super-Héros, le blockbuster étonne avec une mise en scène intelligente et un rythme cadencé qui ne perd jamais son public. En effet, ce qui est présenté à l’écran est techniquement irréprochable. La direction artistique est impeccable et permet au spectateur de voyager d’une contrée à une autre avec une simplicité déconcertante. Quant à Thanos, il s’agit bel et bien du meilleur super-vilain de l’Histoire du cinéma, et son traitement ne déçoit pas.
Vivement la suite, Avengers : Endgame ! Mais ça, ça sera un de mes prochains coup de cœur.
ataru
film
Captivant
Un bon film dont le suspense est basé sur l’oreille d’or susceptible de pouvoir analyser tous types de sons en milieu marin émis par sonar et d’en identifier les caractéristiques propres. L’erreur humaine peut avoir des conséquences… apocalyptiques.
Les images sont à la hauteur de ce que l’on peut attendre d’un environnement de guerre sous-marine et le scénario mène à une réflexion inquiétante sur les protocoles d’engagement en situation de conflit nucléaire. Un scénario que l’on n’ose imaginer et qui pourtant pourrait trouver une réalité dans un monde qui vit sur le fil de la dissuasion, la riposte et les menaces terroristes, un équilibre fragile propice à la bascule. La distribution est de qualité avec Mathieu Kassovitz et Reda Kateb qui tiennent bien leur rôle au détriment d’Omar Sy qui peine à rendre crédible sa place de second puis de commandant parfois un peu « sur-joué » ; mais bon…on n’est pas accoutumés de le voir dans ce genre de fiction et... ce n’est que mon ressenti.
Nicolas
Film de genre
Grave, oui mais...
Destin
Brooklyn
Un Destin de femme : dans l'Irlande des années 50, Ellis s'exile en Amérique n'ayant pas d'avenir au pays natal. De New York, elle ne connaîtra que Brooklyn. Mais si la vie est dure, les gens sont bons et elle construit sa vie, son bonheur, pièce après pièce.
C'est lorsqu'elle doit retourner en Irlande que va se poser la question du choix. Mais lequel ? Entre deux vies toutes tracées, comme l'a évoqué son ancienne patronne juste avant son départ... Et ce sont les paroles de l'inconnue croisée sur le bateau de la traversée qui vont alors prendre sens.
On aurait pu croire à un film romantique de plus, cependant, le scénario subtil de Nick Hornby pose les questions du libre arbitre et de la place des femmes dans le monde du travail (et pas seulement dans les années 50). Servi par une mise en scène légère et une interprétation remarquable, un film acidulé comme la vie.
saga familiale
Nous trois ou rien
L’histoire, déjà connue, celle d’une famille fuyant l’Iran de la révolution pour débarquer en France, Marjane Satrapi a raconté la sienne, Kheiron le fait à son tour : les "trois" du titre, ce sont ses parents et lui. Un film autobiographique donc où il interprète lui-même le rôle de son père. On n’attendait certes pas le comédien de stand-up, découvert au Jamel Comedy Club, dans ce registre de comédie optimiste mais à ce niveau-là, c’est réussi.
Bien sûr, le film est aussi porté par une pléiade d’excellents comédiens, Gérard Darmon et Zabou Breitman en tête, et surtout Leila Bekhti, toujours lumineuse ainsi qu’une débutante qui promet : Camélia Jordana dans un second rôle. Mais on ne fait pas de bons films avec de bons sentiments (même avec un carnet d’adresses) et on en resterait à une vision du monde digne des Bisounours avec ce héros plein de bons sentiments qui prône le dialogue entre ennemis dans sa cité, entre voisins, entre communautés, entre jeunes et police, si ce n’était une histoire vraie, vécue par ce père donc. Mais aussi, et surtout, parce qu’elle entre en résonnance si fortement avec le monde d’aujourd’hui : cette réalité pas si lointaine nous semble à présent faite de promesses non tenues, et nous dit l’urgence, plus que jamais, de ne pas baisser les bras. Regarder aujourd’hui le parcours de cette famille de migrants pourrait nous laisser un goût amer et ce film apparaître comme le témoignage d’un temps révolu, ou alors passer pour un exemple à suivre, en dehors des circuits officiels, directement entre les personnes.
E.Druart
Sabre et Zen
The Assassin, film réalisé par Hou Hsia Hsien, retrace l'histoire du retour de Yinninang après plusieurs années d'exil où elle fut éduquée par une nonne qui est en réalité une maîtresse d'armes au sein d'un ordre secret d'assassins politiques. Elle lui demande d'assassiner un tyran, gouverneur de la province de Weibo, qui fut autrefois son ancien fiancé.
En lisant ce résumé, on aurait pu s'attendre à un film de sabre genre "Tigre et dragon" et bien pas du tout !!! Nous sommes en présence d'un film contemplatif avec de longues plages de silence et d'immobilité pouvant occasionner l'ennui ou au contraire la "zenitude". On comprend mieux pourquoi ce film a reçu le prix de la mise en scène au festival de Cannes car celle-ci est superbement soignée et le jeu des acteurs accentue merveilleusement bien ce côté "sybillin" de l'intrigue. Le qualifier de film d'action est un peu exagéré,, pour ma part, je le désignerais comme œuvre poétique.
Série
Un agent secret, une tueuse, un scénario déjà vu. Mais pas dans le cas présent, pas avec ces deux femmes aux personnalités atypiques, pas avec cet humour. On devrait probablement détester la tueuse, mais on l’aime. Elle est drôle, fascinante, pleine de charme…et pourtant froide, distante, d’une grande violence. On est immédiatement séduits par cette série, et plus on regarde, plus on en apprend, plus on est accro. Un style nouveau, encore jamais vu.
Yoav
film policier
cinéma
Ce film nous permet d'admirer, une fois de plus, l'immense talent d'Emma Thompson, dans une histoire qu'on aurait pu entendre aux infos mais qui, pourtant, ne nous ennuie jamais.
Comment garder le sang-froid nécessaire à son métier, quand on est soi-même traversée par des tempêtes dans sa propre vie ? L'émotion est au rendez-vous.
À voir aussi :
Scénario réaliste et bouleversant porté par des acteurs très émouvants, un film dont on pourrait attendre une suite.
Martine
Conte(s)
Tale of Tales
Films
Felix et Meira / Maxime Giroux
Félix rencontre Meira, l'attraction entre les deux est immédiate. Mais Félix est un quadra en rupture avec sa famille qui fuit les responsabilités et Meira une mère et épouse au sein de la communauté juive orthodoxe. Deux mondes aussi opposés peuvent-ils de rencontrer ?
Une histoire d'amour subtile où rien n'est joué d'avance et où chacun des personnages se révèle complexe, attachant et généreux.
Le réalisateur ne porte pas de jugement et prend le temps de nous raconter avec pudeur l'impact de cette rencontre sur Félix, sur Meira et sur leur entourage, Un film sensible et intelligent.
Hard Day / Kim Seong-hun
Le commissaire Ko n'a pas de chance et la journée qui l'attend entre l'enterrement de sa mère, une enquête pour corruption, un divorce et un accident de voiture va confirmer ce constat
Avec un rythme d'enfer et un sens de la réalisation maîtrisé ce polar coréen est plein de surprises et d'humour. Les rebondissements et les coups pleuvent sur la tête du héros tour à tour flic corrompu, victime, loser ou fils vertueux.
Un bon polar efficace et divertissant.
En bref
J'ai tout simplement adoré, l'histoire, l'atmophère, New York des années 30 et les acteurs bien sûr !
Rose Marie
Série
Rectify saison 1 (2014)
Condamné pour le meurtre et le viol de sa petite amie, Daniel Holden est libéré après 19 ans d'enfermement, disculpé par des tests ADN.
Malgré la gravité du sujet, la série n'est pas pour autant larmoyante, elle décrit un retour à la vie, la réappropriation de la liberté par le personnage de Daniel. Traitée de façon très intimiste et psychologique, elle n'en reste pas moins très réaliste. On ressent la souffrance intime et la grande solitude du personnage, malgré la liberté recouvrée.
Le réalisateur Ray Mc Kinnon a su trouver un équilibre entre le suspens de l'enquête judiciaire, le portrait de Daniel Holden et une profonde réflexion sur ce qu'est la liberté.Troublant.